PROCÈS DU "PETIT BAR" : UN RÉSEAU DE BLANCHIMENT AU CŒUR DE L’ENQUÊTE

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Le procès du gang corse du "Petit Bar" s’ouvre à Marseille avec 24 prévenus poursuivis pour "blanchiment aggravé" et "association de malfaiteurs". L’enquête, baptisée "Email Diamant", a révélé un système mafieux impliquant des millions d’euros blanchis via des projets immobiliers et un réseau chinois à Aubervilliers. Des écoutes ont capté le bruit des machines à compter les billets et des discussions sur des investissements à Courchevel. Le promoteur Antony Perrino, cité comme intermédiaire, nie tout lien financier avec le groupe. Le chef présumé, Jacques Santoni, tétraplégique depuis 2003, qualifie l’affaire "d’assemblage et de raccourcis". Le jugement est attendu fin mai.